• Préparation 30 mn

    Cuisson 2 h

    Les ingrédients pour 6 personnes :

    1,5 kg d'épaule de sanglier 150 g de pain d'épices ( voir conseils ) 1 oignon 2 échalotes 1 gousse d'ail 1 c à s de baies de genièvre 1bouquet garni 25 cl de bière 2 c à s de fond de veau déshydraté 60 g de beurre 4 c à s d'huile Persil et ciboulette pour le décor Sel et poivre du moulin

    Détailler l'épaule de sanglier en cubes de 3-4 cm.

    Peler et émincer l'oignon et les échalotes, hacher l'ail pelé et écraser les baies de genièvre avec le plat d'un gros couteau.

    Dans une cocotte chauffer l'huile à feu vif et y dorer les cubes de viande, puis les retirer et les remplacer par l'oignon et les échalotes.

    Les faire suer 3 mn et ajouter l'ail haché et les baies de genièvre. Remettre la viande avec le jus qu'elle a rendu et ajouter la bière, le fond de veau, le bouquet garni, sel et poivre.

    Porter à frémissement et couvrir la cocotte. Laisser mijoter 1 h à1 h 30 ( à adapter suivant la tendreté de la viande à la cuisson ).

    Quand le sanglier est cuit retirer les morceaux de la cocotte et les réserver au chaud. Faire bouillir le jus de cuisson 15 mn ( il doit réduire de moitié ).

    Émietter le pain d'épices dans la cocotte et remuer jusqu'à ce qu'il soit fondu ( voir conseils ). Filtrer la sauce et hors du feu incorporer 30 g de beurre en fouettant vivement. Rectifier l'assaisonnement.

    Réchauffer le sanglier dans la sauce et servir avec des pommes de terre ou des pâtes en parsemant de persil et ciboulette.

    Conseils :

    Je vous conseille de doser la quantité du pain d'épices en ne le mettant que petit à petit dans la sauce pour obtenir une sauce qui vous convienne. Vous pouvez faire des petits dés et le faire dorer au beurre pendant 1 à 2 mn en remuant puis en parsemer le plat ou l'assiette.

     

     


  • daube de sanglier ingrédients:

    1.5 kilos de sanglier ( dans l'épaule ou les cotes de préférence )

    3/4 de litre de vin rouge (bon cote du rhone )

    2 gousses d'ail 1 feuille de laurier

    3 ou 4 carottes 1/2 oignon

    1 blanc de poireaux

    7 ou 8 baies de genièvres

    200 g de coulis de tomates

    sel poivre

    une poignée de champignons des cèpes ou des girolles sinon des champignons de paris feront l'affaire

    15 olives noires

    1 branche de thym

    4 ou 5 cuillères d'huile d'olive.

    marinade:

    dans un récipient ( style grand saladier) mettre le sanglier coupé en morceaux( cube de 3 cm x 3 cm environ),le thym la feuille de laurier les baies de genièvre le 1/2 oignon, les carottes coupé en rondelle le poireaux ,les deux gousses d'ail, ajoutez le vin rouge.

    laissez macérer au frais entre 24 et 48 heures selon l'âge du sanglier. préparation: égouttez la viande puis la faire revenir dans une cocotte en fonte (c'est mieux pour la cuisson) 7 a 8 minutes dans l'huile d'olive très chaude,réservez. faire pareille avec les légumes sans coloration. remettre la viande avec les légumes ajoutez le coulis de tomates,les olives les champignons,salez et poivrez. couvrir avec le vin. faire cuire a petit feu a couvert 3 ou 4 heures ,pendant la cuisson complétez avec de l'eau pour compensés l'évaporation ,piqué de temps en temps pour contrôlé la cuisson, on peut étalé la cuisson sur deux jours,1 ou 2 heures le jour même le reste du temps le lendemain entre les deux mettre votre cocotte au réfrigérateur.

    suggestion:

    pour les légumes d'accompagnements des pâtes, du riz en timbale ou de la polenta frite a la poêle seront parfaite pour ce plat typique de la campagne


  • La chasse à courre :

    Pratiquée depuis fort longtemps par les Grands du Pays, seigneurs, rois etc..., sa pratique et son éthique ont été codifiées au fil des siècles. Le sanglier occupe une place importante dans la grande vénerie. Il n'est pas rare en effet de chasser à courre un sanglier tout au long d'une journée. Le matériel nécessaire à la pratique de cette chasse ne sera pas décrit ici, n'intéressant qu'un nombre restreint de chasseurs.

    La chasse à l'affût :

    On rencontre ce mode de chasse essentiellement dans l'Est du Pays. Dans cette région limitrophe de l'Allemagne où l'on chasse à l'arme rayée depuis fort longtemps, on tire depuis le mirador à longue distance, en prenant le temps d'identifier l'âge, le poids approximatif et le sexe de l'animal dans un but évident de sélection.

    La chasse à l'approche :

    C'est encore dans l'Est et le Centre-Est que se pratique le plus ce mode de chasse. Le chasseur seul approche le gibier en prenant bien soin de rester à bon vent et d'être parfaitement silencieux. Pas de geste brusque, et des arrêts fréquents pour regarder à la jumelle si l'on voit le gibier convoité. Chasse sélective s'il en est, le chasseur effectue un grand nombre de sorties avant de voir ses efforts couronnés de succès.

    La poussée silencieuse :

    Le chasseur se poste à un endroit où le gibier passe régulièrement. Un ou plusieurs aides rabattent le gibier uniquement par leur présence. Ils avancent en direction du chasseur posté, le gibier, dérangé mais non affolé fuit tranquillement à l'approche des hommes en empruntant les coulées naturelles, et le chasseur peut alors le tirer facilement.

    La battue bruyante :

    Incontestablement le mode de chasse au sanglier le plus répandu. Autour d' une enceinte de bois où les sangliers on été remisés, les chasseurs sont postés. Les piqueurs lâchent les chiens sur le pied d'entrée des sangliers, et s'ensuit une chasse bruyante et passionnante au cour de laquelle la meute fait une "musique" joyeuse. Cette menée est suivie à distance par tous les participants, jusqu'à ce que les sangliers passent la ligne.


  •  

     Le museau du renard est pointu.

    Ses yeux sont à pupilles verticales. Son pelage est généralement brun-roux, mais varie du beige au brun et au roux vif. Les oreilles sont pointues, dressées, noires en arrière. La queue est longue et touffue. Au bout, elle est généralement plus ou moins blanche. Les lèvres sont blanches. De nombreux sujets ont une bande noire ou brune entre l’œil et le coin de la gueule. La gorge est souvent blanche, grise chez certains sujets qui ont aussi le ventre noir, notamment chez les renards charbonniers. Il arrive que certains renards roux n’ aient pas de poils de jarre et leur pelage paraît très laineux. Éclairés par une lampe électrique, les yeux paraissent bleus ou blancs, ou rougeâtres selon certains angles.

     

    Au printemps, la mue rend parfois le pelage bigarré. Les nouveaux poils apparaissent d’ abord en bas des pattes puis gagnent le haut du corps et les flancs en juillet, le dos et la queue à fin d’août.

    Au début de l’ hiver, le pelage s’ épaissit encore.

    Dans la nuit au clair de lune, leurs yeux sont rouge-orangé.

    Ils sont visibles de loin.

    Ce n' est pas rare de les observer de nuit dans les environs des refuges de montagne auprès desquels ils s' approchent en quête de nourriture ou de déchets organiques.

    Dimensions:

    La longueur de son corps varie 90 à 120 cm dont 30 à 45 cm de queue. Sa hauteur: 40 cm. Son poids de 6 à 10 kg.

    Il possède 42 dents.

    Son espoir de vie varie de 7 à 9 ans maximum (souvent beaucoup moins). Habitat: Le renard s’ adapte à des milieux très variés : campagne cultivée, broussailles, bois, parcs, côtes, landes, en plaine et en montagne (jusqu’ à 2 500 m), dunes, faubourgs des villes où il y a des jardins et même au centre des agglomérations. Les grandes plantations de résineux sont fréquentées tant que la végétation herbacée subsiste, après quoi elles servent surtout de retraite.

    Il s' abrite dans un terrier qu’ il creuse lui même ou qu’ il emprunte aux lapins ou aux blaireaux et qu' il modifie.

    Parfois il cohabite avec ces deux espèces.

    Le terrier se trouve généralement dans un talus ou dans une crevasse de rocher ou encore sous une grosse canalisation, etc.

    Le terrier a souvent plusieurs entrées (2 à 4).

    Il n' est occupé de façon régulière que par la femelle et ses petits, bien qu’ elle puisse les mettre au monde à l’ air libre dans les broussailles.

    Les traces de forage (déblais) ne prouvent pas qu’ un terrier soit réellement occupé. Dans la journée, le renard s' abrite dans un éboulis, un tas de bois, sous des racines, dans un fossé où il se repose.

    Dans le terrier, la pièce où les jeunes naissent est tapissée de poils de la mère. La surface de son habitat varie entre 20 et 40 ha dans les villes, entre 200 et 600 ha dans la campagne cultivée et jusqu'à 4000 ha en montagne.

    La surface parcourue dépend de l’abondance des proies, des emplacements disponibles pour le terrier et de la structure du paysage. Les jeunes, âgés de 6 mois à 1 an, se dispersent entre 5 et 10km ente octobre et janvier inclus.

    Les mâles se déplacent plus que les femelles.

    Haut de page Indices de présence:

    On peut observer les empreintes sur les coulées empruntées au bord des champs et des fossés, sous les clôtures et les amas d’ordures proches des terriers. Elles sont plus ovales que celles de la plupart des chiens, mais ressemblent à celles de certains chiens de berger.

    Elles mesurent environ 4 à 5 cm de long et 4,5 cm de large (les postérieures sont un peu plus petites que les antérieures). Une hypothétique ligne horizontale passant à la limite supérieure des coussinets centraux des deux empreintes, traverse les coussinets avant chez le chien et au dessous chez le renard. Le pas laisse des empreintes espacées d’ environ 30 cm. Sur les empreintes des doigts, on peut voir les marques des griffes.

    Les empreintes des renards sont plus arrondies que chez les chiens domestiques. Les 2 griffes centrales sont plus proches et sur la boue molle, les poils existants entre les pelotes plantaires laissent des rayures.

    Dans la neige, la voie d’ un renard qui trotte est une piste régulière, la patte postérieure s’ appuyant dans l’ empreinte de la patte antérieure. Si la neige est épaisse, le renard peut s’ appuyer plusieurs fois dans les mêmes empreintes. Il économise ainsi de l’ énergie.

    Les fils de fer barbelés et les ronces retiennent parfois des poils là où le Renard est passé. Les crottes sont souvent déposées sur une taupinière, une pierre, une touffe d’ herbes, une souche d' arbre et au croisement de pistes.

    Elles ressemblent parfois à celles du chien domestique, mais sont généralement plus foncées, ont une odeur différente et sont plus denses. Elles peuvent contenir des poils et plumes; en été des fragments d’ élytres de coléoptères et des pépins de fruits. Une de leurs extrémités est souvent spiralée et pointue. Il arrive que le renard cache mal ses proies dont une partie reste visible à la surface du sol. Des restes de repas caractéristiques tels la tête des poulets parfois cachée à l’ écart du corps, la peau de lapin parfois retroussée comme un gant sur les pattes, la peau des hérissons intacte, les entrailles ayant été dévorées.

    Accusé de tuer des agneaux, mais souvent sans preuve quand il en tue un, les marques de ses dents sont visibles sur les épaules et les vertèbres cervicales sont écrasées.

    Les blessures dues aux canines supérieures sont distantes d’environ 3 cm. Celle des canines inférieures de 2,6 cm.

    Nourriture:

    Le régime alimentaire du renard est très varié : rongeurs, lagomorphes, oiseaux, coléoptères, œufs, lombrics pris à la surface du sol par les nuits chaudes et humides. Il mange peu de musaraignes et de taupes, mais tue le hérisson.

    Il exploite les dépôts d’ ordures, tas de compost, mangeoires pour oiseaux, etc. En été et en automne, il consomme les fruits tombés (pommes, prunes, etc.) et les baies, surtout des mûres.

    La ration quotidienne moyenne est environ de 500 g (120 kca). Il n'est pas rare que le renard cache le surplus de nourriture. Il est capable de profiter d’ aliments variés et nouveaux.

    Le renard ne mange pas de charogne. Reproduction: L' accouplent a lieu de décembre à février quand les testicules des mâles augmentent six fois de volume. La fécondation des femelles n' est possible que durant 3 jours dans la période de 3 semaines que dure l’ œstrus.

    Pendant cette période la vulve devient alors enflée, rose et humide. Après la copulation, le « verrouillage » qui suit dure jusqu’à 90 minutes. Les naissances ont lieu de mars à mai.

    La maturité sexuelle est effective à 10 mois. La durée de la gestation est de 52 à 53 jours.

    Chaque portée compte 4 ou 5 petits. La femelle possède 8 tétines parfois 10. Ala naissance, le rapport mâles-femelles est généralement de 1/1. Il semble toutefois, qu’ il y ait davantage de mâles à la naissance dans les populations à forte densité. Les jeunes pèsent 100 g à la naissance. Ils possèdent une fourrure brun foncé veloutée (bout de la queue blanc chez les sujets qui l’ auront à l’âge adulte). La face devient rousse à 4 semaines quand le museau s’ allonge.

    Les oreilles grandissent vite et apparaissent en premier à la sortie du terrier. La denture de lait est complète entre 7 et 8 semaines.

    Aveugles et sourds à la naissance, les petits ont besoin de la chaleur maternelle durant les 2 ou 3 premières semaines.

    Les yeux s’ ouvrent entre 11 et 14 jours et sont bleus jusqu’à 1 mois, puis deviennent bruns à couleur ambre et à pupille verticale.

    Le sevrage a lieu entre 6 à 12 semaines au maximum. Les deux parents s’ occupent de leur progéniture, le mâle apportant les aliments à l’entrée du terrier où la femelle reste 2 à 5 jours après la mise-bas.

    Les renardeaux mangent de la viande dès l’âge de 4 semaines environ. Les jeunes prennent 50 g par jour entre 4 et 10 semaines. Après 6 mois, le bébé renard ne peut plus guère être distingué de l’adulte. Peu à peu, la femelle reste davantage au dehors pour échapper aux sollicitations des jeunes au terrier.

    Le mâle joue avec eux et les lèche. Les jeunes restent avec leur mère jusqu’à l’ automne.

    Dans un groupe, seule une femelle, parfois 2, reproduit même si dans le groupe il peut y avoir jusqu' à 5 femelles. Si deux renardes ont des petits, elles peuvent partager le même terrier. Celles qui ne se reproduisent pas (ce sont celles qui se trouvent au bas de la hiérarchie) peuvent nourrir, lécher et s’occuper des jeunes et les adopter s’ils deviennent orphelins. Haut de page Comportement: Le renard est le carnivore le plus abondant et le plus largement répandu dans le monde (de hémisphère nord de l’arctique à la zone subtropicale).

    En Europe, il reste le principal vecteur de la rage mais n' est pas le seul. Le gazage et le tir, longtemps employés pour réduire les effectifs du renard et empêcher l’ extension de la maladie, ont eu peu d' efficacité et seul l’ emploi d’un vaccin oral inclus dans des appâts, largués parfois par hélicoptère, a réellement eu des effets en Allemagne, en France et en Suisse.

    La gale peut tuer le renard qui, en se grattant, perd de la fourrure et peut mourir de froid. Il est sensible aux pesticides. De 1959 à 1961 il y a eu une forte mortalité en Angleterre, car les renards avaient absorbé des grains enrobés de pesticides (effet d’ accumulation).

    En général, il trotte à 6 à 13 km/h mais peut foncer à 60 km/h sur de brèves distances. Le renard a l’ habitude de tuer plus qu’il ne lui en faut quand il pénètre dans un poulailler ou un élevage de faisans ou quand les oiseaux ne peuvent fuir. Ce comportement, souvent jugé comme amoral (le renard serait méchant, cruel, etc.), s’explique probablement par celui des victimes qui ne fuient pas.

    C’est pourquoi le renard n’ aurait pas une réaction adéquate. Si quelques proies sont tuées en trop, le renard les cache et se souvient fort bien de l’ emplacement où il les a mises. Il s’ agit là d’ une adaptation à l’ irrégularité des ressources alimentaires. Les études menées récemment pour comprendre la « nocivité » du renard ont montré que ses dégâts dans les élevages (notamment sur les agneaux) et en ville sont faibles. Il peut concurrencer sérieusement les chasseurs qui élèvent et lâchent des oiseaux-gibier.

    Le renard est classé nuisible probablement par la concurrece qu' il fait à l' homme-chasseur.

    Sociabilité:

    Les groupements de renards sont variables. Les couples sont provisoires. On trouve des groupes de femelles et d’ un mâle.

    Ces femelles sont probablement apparentées. Celles qui ne se reproduisent pas peuvent servir d’ aides en gardant les jeunes, les nourrissant et en jouant avec eux. Entre elles s’ établit une hiérarchie, les dominantes pouvant être les seules à se reproduire.

    Dans certaines populations, environ 20 % des femelles présentent un avortement tardif (et non pas une absence de fécondation), ce qui est peut-être un moyen, pour celles qui sont dominées, de garder jusqu’au dernier moment une chance de se reproduire avec succès.

    On a distingué au moins 28 émissions vocales différentes, glapissements typiques (plusieurs sujets peuvent donner de la voix simultanément), cris aigus, attribués aux femelles mais que les mâles lâchent aussi parfois (ces cris sont très fréquents pendant le rut, soit en janvier-février).

    On parvient à distinguer certains Renards à leur voix. On distingue aussi des cliquètements manifestant l’ agressivité, des gémissements traduisant la soumission. Les adultes avertissent les jeunes de l’ approche d’ un danger en lançant un aboiement brusque et monosyllabique.

    La position des oreilles, de la queue, du corps et diverses expressions indiquent l’ humeur de l’ animal.

    La soumission extrême se manifeste par les oreilles rabattues, la gueule ouverte, les lèvres rétractées mais non plissées.

    L' agressivité est caractérisée par les oreilles abaissées latéralement, la gueule largement ouverte.

    Le salut d’ un dominé se reconnaît à la queue agitée de gauche à droite. Les disputes se font par des bourrades, dos voûté, arrière-train tourné vers l’ agresseur qui arrive. Si la bagarre est sérieuse, les adversaires se dressent sur leurs pattes postérieures et se poussent mutuellement aux épaules avec les pattes antérieures, la gueule ouverte.

    Technique de chasse:

    Généralement, le renard se nourrit surtout de campagnols qui peuvent représenter plus de 50 % de son alimentation.

    En hiver, il est plus charognard.

    Au printemps surtout, il peut s'attaquer à des proies plus grosses, telles que le lapin, la marmotte et le lièvre variable en montagne, le lièvre brun, les jeunes faons de chevreuil, de cerf et de chamois, les poissons et les oiseaux.

    Il se nourrit des oeufs et des oisillons des colonies côtières d'oiseaux. La chasse aux campagnols est très particulière à observer : le renard avance doucement, en rampant. Lorsqu'il arrive à proximité de sa proie, il saute à un mètre de hauteur et plonge celle-ci.

    Parfois, il lui arrive de jouer avec sa victime.

    Lors de la chasse, c'est l'ouïe qui est le sens le plus utilisé.

    Prédateurs: Les prédateurs du renard sont le loup et l' aigle royal, les chasseurs et les chiens, ainsi que l'ours.

    Les prédateurs du renardeau sont l'aigle royal, le hibou grand duc et le lynx. Sources:

      

                                                                    


  • Comment chasse-t'on le sanglier ?

                                                            

    On pratique en France plusieurs types de chasse au sanglier :

                                                           

    à courre à l'affût en battue La battue est de loin la chasse la plus pratiquée en France. La chasse débute pratiquement toujours par «faire le pied», action qui consiste pour un, mais plus souvent pour plusieurs chasseurs expérimentés, à parcourir la lisière des bois, des cultures, les chemins forestiers et les abords des remises connues. Ces chasseurs sont en principe accompagnés d'un chien au nez sûr, qu'on appelle «chien de pied».

    Le but de cette reconnaissance est de localiser avec le plus de précision possible les sangliers.

    Les hommes de pied ensuite leur rapport au directeur de battue qui décide de l'ordre dans lequel vont être attaquées les enceintes si plusieurs compagnies ont été rembuchées.

    Celui-ci rappelle les règles de sécurité en matière de tir, éventuellement les signaux convenus à la corne de chasse et bien évidemment les consignes de tir en fonction des sexes et des âges.

    Le directeur de battue attribue un poste à chaque tireur. Une fois que l'enceinte chassée est ainsi entièrement encerclée, le piqueur (le conducteur de chiens) lâche la meute au niveau de l'entrée du ou des sangliers.

    Les chiens remontent la voie très rapidement en poussant des cris joyeux, et attaquent le ou les sanglier(s) à la remise.

    La compagnie quitte la remise menée par les chiens et va être poussée vers une ligne de tir. Dans le cas d'un gros solitaire, il refusera souvent de quitter la remise, les chiens se font charger, on dit qu'il est «au ferme».

    Dans ce cas, il faut à tout prix essayer de le faire sortir, ou le tirer à la remise pour éviter le massacre des chiens. Le tir du sanglier en battue est difficile, car l'animal peut surprendre le chasseur (s'il est mené de loin), ou il franchit la ligne de tir à toute allure, offrant une cible fugace dont il n'est pas aisé d'évaluer la hauteur réelle. C'est ainsi qu'on tire souvent derrière ou entre les pattes.

    Quand le sanglier est abattu par un posté, les chiens arrivent rapidement sur la bête morte, et c'est là leur plus belle récompense.

    Les chasseurs eux, une fois le sanglier vidé et pelé, auront tout loisir de commenter et de revivre cette journée de chasse autour d'un bon repas au cours duquel on déguste souvent les abats du sanglier : le foie, le coeur et les rognons.

     

                                                               






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